BEBES - Selon la revue médicale Prescrire, la kinésithérapie respiratoire, fréquemment utilisée chez le nourrisson, serait peu efficace contre la bronchiolite.
Souvent sollicitée par les parents dont les enfants souffrent de bronchiolite, la kinésithérapie respiratoire fait débat. Est-elle aussi efficace qu'on le dit ? Non, selon la revue médicale française Prescrire qui affirme que sa balance bénéfices-risques est défavorable.
La bronchiolite est une infection des petites bronches dues à des virus très fréquents et très contagieux. Cette maladie touche chaque hiver près de 30% des enfants de moins de deux ans. En France et dans plusieurs pays européens la kiné respiratoire est très largement prescrite afin d' évacuer les sécrétions respiratoires. Pour expliquer son avis défavorable, la revue s'appuie sur une synthèse de neuf études comparant le traitement par kinésithérapie respiratoire à l'absence de kinésithérapie respiratoire, chez 891 nourrissons.
"Mieux vaut épargner cette épreuve aux bébés"
"Que les nourrissons aient été traités par kinésithérapie respiratoire ou non, l'évolution clinique n'a pas été différente, ni l'oxygénation du sang, ni la fréquence respiratoire, ni la durée de la maladie ou de l'hospitalisation. Et cela quelle que soit la technique de kinésithérapie respiratoire utilisée", affirme-t-elle dans son numéro du mois de décembre.
Dans les deux cas, la durée de la maladie serait en moyenne de 13 jours. Mais outre l'absence d'amélioration notoire, la kinésithérapie respiratoire s'accompagnerait d'effets indésirables : "des vomissements, des douleurs et des fractures de côtes. Mieux vaut épargner cette épreuve aux bébés", conclut Prescrire. La revue avait déjà pointé l'inutilité de ce procédé en 2006 puis en 2010.
Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé, la prescription de cette kinésithérapie n'est pas systématique car elle dépend de l'encombrement bronchique de l'enfant. Pour l'INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), la meilleure solution reste d'éviter la contagion en se lavant régulièrement les mains et en se couvrant la bouche pour éternuer ou tousser.
Souvent sollicitée par les parents dont les enfants souffrent de bronchiolite, la kinésithérapie respiratoire fait débat. Est-elle aussi efficace qu'on le dit ? Non, selon la revue médicale française Prescrire qui affirme que sa balance bénéfices-risques est défavorable.
La bronchiolite est une infection des petites bronches dues à des virus très fréquents et très contagieux. Cette maladie touche chaque hiver près de 30% des enfants de moins de deux ans. En France et dans plusieurs pays européens la kiné respiratoire est très largement prescrite afin d' évacuer les sécrétions respiratoires. Pour expliquer son avis défavorable, la revue s'appuie sur une synthèse de neuf études comparant le traitement par kinésithérapie respiratoire à l'absence de kinésithérapie respiratoire, chez 891 nourrissons.
"Mieux vaut épargner cette épreuve aux bébés"
"Que les nourrissons aient été traités par kinésithérapie respiratoire ou non, l'évolution clinique n'a pas été différente, ni l'oxygénation du sang, ni la fréquence respiratoire, ni la durée de la maladie ou de l'hospitalisation. Et cela quelle que soit la technique de kinésithérapie respiratoire utilisée", affirme-t-elle dans son numéro du mois de décembre.
Dans les deux cas, la durée de la maladie serait en moyenne de 13 jours. Mais outre l'absence d'amélioration notoire, la kinésithérapie respiratoire s'accompagnerait d'effets indésirables : "des vomissements, des douleurs et des fractures de côtes. Mieux vaut épargner cette épreuve aux bébés", conclut Prescrire. La revue avait déjà pointé l'inutilité de ce procédé en 2006 puis en 2010.
Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé, la prescription de cette kinésithérapie n'est pas systématique car elle dépend de l'encombrement bronchique de l'enfant. Pour l'INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), la meilleure solution reste d'éviter la contagion en se lavant régulièrement les mains et en se couvrant la bouche pour éternuer ou tousser.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire